MCPI sait adapter ses concepts à toutes les situations, même les plus inattendues. La preuve avec un doseur pondéral devant accueillir… des insectes, ou plus précisément des larves de mouches soldat noires.
Des larves pour nourrir les animaux et les végétaux
L’entreprise de biotechnologie ayant sollicité les services de MCPI est spécialisée dans l’élevage d’insectes et la bioconversion des larves. Elle se sert de ces dernières pour différentes applications durables :
- pour produire de la farine de protéines consommée par les poissons et les crevettes ;
- pour des lipides sous forme liquide destinés aux gallinacées, porcs ou animaux de compagnie ;
- pour obtenir de l’engrais, les déjections de ces insectes étant de très bons fertilisants.
Les doseurs MCPI font leur mue
L’utilisation des machines devant accueillir des larves est particulière. Le dosage du vivant est bien entendu soumis à des contraintes inédites. Les insectes, en mouvement ininterrompu, ne doivent pas sortir ou mourir écrasés car entassés. Pour le transfert des larves, les ingénieurs MCPI ont prévu de modifier le doseur pondéral au niveau de plusieurs éléments. D’abord, ils doivent composer avec l’absence de trémie de stockage, qui accueille généralement des aliments inertes avant de poursuivre leur cheminement. Une goulotte alimente ainsi une trémie mobile avec une surface inclinée vibrante. Ce couloir de dosage permet d’éviter l’entassement des très jeunes larves et limite ainsi les pertes (une trémie de stockage est prévue pour pouvoir également doser des larves plus matures)
Doseur pondéral pour des larves : des ajouts ingénieux
Les insectes sont alors déplacés vers le bol de dosage (de 6 grammes dans le cas présent). Différents capots sont prévus à l’intérieur pour réduire les risques de sorties intempestives. Comme la matière bouge, même à l’arrêt, MCPI a ajouté un godet de récupération pour s’interposer en fin de dose, entre le couloir vibrant et la cuillère : une étape intermédiaire qui assure une grande précision dans le dosage des larves.
En amont, un tamis peut également être installé afin de purifier le mélange : les larves sont en effet souvent accompagnées de déjection et de larves n’ayant pas pu poursuivre leur croissance.